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L’Amérique, c’est aussi notre histoire !

Voilà pourquoi la perspective choisie est tout à la fois chronologique et thématique. L’approche thématique permet une meilleure lisibilité du projet, tout en évitant le piège de « l’exhaustivité ». Le respect de la chronologie offre tout de même une vision large des relations euro-américaines. Par ailleurs, non sans hésitation, nous avons fini par opter pour la longue durée, en remontant à la naissance des États-Unis. En effet, se contenter du temps court, par exemple depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, présentait le triple inconvénient de rater des moments passionnants desdites relations, d’interdire une vraie compréhension de leur nature et de faire paraître l’Europe comme un appendice des États-Unis. Car, si la seconde moitié du XXe siècle a consacré « l’hyperpuissance » américaine face à une Europe affaiblie et largement dépendante, tel n’a pas été le cas pendant les périodes précédentes. C’est le chassé-croisé des influences qu’il nous semble intéressant de faire découvrir à nos visiteurs !
L’exposition a été présentée à Bruxelles (Tour & Taxis) entre octobre 2010 et juillet 2011, et a accueilli près de 90.000 visiteurs.

Présentée de 2010 à 2011 à Bruxelles sur le site de Tour & Taxis, l’exposition historique « L’Amérique, c’est aussi notre Histoire ! » retrace trois siècles de relations entre l’Europe et les États-Unis lors d’une période propice à cette mise en lumière : crise financière et économique, réorganisation du système international et mandat de Barack Obama avec une nouvelle administration, il semblait essentiel à l’époque de proposer une approche historique des relations entre ces deux continents. 

L’exposition a pour but de montrer le mouvement de balancier qui a caractérisé de tout temps les relations entre l’Europe et les États-Unis. En effet, à balayer sur la longue durée ces relations, on ne peut pas ne pas être frappé par cette évidence : les deux rives de l’Atlantique se sont faites l’une l’autre, par un formidable jeu d’influences alternées.

Isabelle de Borchgrave, « American Quilt » , 2010                   

LES MUSÉES ET INSTITUTIONS PRÊTEUSES

Speelgoed Museum vzw, Mechelen – Red Star Line Museum, Antwerpen – Etnografische verzamelingen van de Universiteit Gent – Museum voor Pijp en Tabak, Harelbeke – Museum voor Industriële Archeologie en Textiel, Gent – Musea en Erfgoed vzw, Antwerpen – De Vrienden van de Red Star Line vzw, Antwerpen – Modemuseum Hasselt – Amuse Oudenaarde –  Confederate Historical Association of Belgium, Bruxelles – Grand Curtius, Liège – Musée Royal de l’Afrique Centrale, Tervuren –Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique, Bruxelles – D’Ieteren Gallery, Bruxelles – Archives Groupe Delhaize, Bruxelles – Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire, Bruxelles – Colanuts, Bruxelles – Bibliothèque de l’Université Libre de Bruxelles – Musées royaux d’Art et d’Histoire, Bruxelles – Mémorial de Caen – Association French Lines, Le Havre – Musée Franco-Américain du château de Blérancourt – Musée du Nouveau Monde, La Rochelle – Musée National des Arts et Métiers, Paris – Kunstmuseum Mülheim in der Alten Post – Musée de la Révolution française, Vizille – Deutsche Kinemathek, Berlin – Betriebsgesellschaft BallinStadt mbH, Hamburg – Deutsches Auswandererhaus, Bremerhaven – Jems Robert Koko Bi – Stella Lohaus Gallery – Maisons des cultures Amérindiennes, Québec – Galerie Aeroplastics, Bruxelles – Atelier « Le Village », Madagascar – Huis van Alijn, Gent – Archives de l’ULB, Bruxelles –  Bibliothèque Internationale du Film, Paris – Musée de la Publicité, Paris

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